Google a annoncé mercredi qu’il autoriserait les fabricants d’appareils en Inde à concéder sous licence ses applications individuelles pour la pré-installation et donnerait aux utilisateurs la possibilité de choisir leur moteur de recherche par défaut, annonçant des changements radicaux dans le fonctionnement de son système Android.

Cette décision intervient après que la Cour suprême du pays a confirmé la semaine dernière des directives antitrust strictes, rejetant une contestation de Google contre une décision de la Commission indienne de la concurrence qui a déclaré que l’entreprise avait abusé de sa position sur le marché, lui ordonnant de changer la façon dont elle commercialise son système Android dans un marché de croissance clé.

“La mise en œuvre de ces changements dans l’ensemble de l’écosystème sera un processus complexe et nécessitera un travail important de notre côté et, dans de nombreux cas, des efforts importants de la part des partenaires, des fabricants d’équipement d’origine (OEM) et développeurs”, a déclaré Google dans un blog post.

Google avait été préoccupé par la décision de l’Inde en tant que les étapes sont considérées comme plus radicales que celles imposées dans la décision historique de la Commission européenne de 2018 contre Android.

Environ 97 % des 600 millions de smartphones en Inde fonctionnent sous Android, tandis qu’en Europe, le système représente 75 % des les 550 millions de smartphones, selon les estimations de Counterpoint Research.

La CCI a statué en octobre que Google, propriété d’Alphabet, exploitait sa position dominante sur Android et lui a demandé de supprimer les restrictions imposées aux fabricants d’appareils, y compris celles liées à pré-installation d’applications et garantissant l’exclusivité de sa recherche. Il a également infligé une amende de 161 millions de dollars à Google (environ 1 300 000 000 roupies).

Dans l’espoir de bloquer la mise en œuvre des directives de la CCI, Google avait approché la Cour suprême, avertissant que la croissance de son écosystème Android allait stagner. Il a déclaré qu’il serait obligé de modifier les accords avec plus de 1 100 fabricants d’appareils et des milliers de développeurs d’applications si les directives entrent en vigueur.

Mais la Cour suprême n’a pas accepté de bloquer les directives comme Google le souhaitait. Le tribunal avait également déclaré qu’un tribunal inférieur-où Google a d’abord contesté les directives Android-peut continuer à entendre l’appel de l’entreprise et doit statuer d’ici le 31 mars.

“Nous continuons à faire respectueusement appel de certains aspects des décisions de la CCI”, a déclaré Google.

Le géant américain de la recherche a également déclaré qu’il mettait à jour les exigences de compatibilité Android pour introduire des modifications permettant aux partenaires de créer des variantes non compatibles d’Android.

En Europe, Google a été condamné à une amende pour avoir mis en place ce que la Commission a qualifié de restrictions illégales imposées aux fabricants d’appareils mobiles Android. Google conteste toujours l’amende record de 4,3 milliards de dollars (environ 35 100 Rs) dans ce cas.

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By Maisy Hall

Je travaille comme écrivain indépendant. Je suis également vegan et écologiste. Chaque fois que j'ai le temps, je me concentre sur la méditation.